Les rues sont immenses, mais le métro est superbe, orné de lustres, de marbre. "Mokba", ses grandes artères, sa place Rouge, ses monuments, ne déçoit pas les voyageurs français. Pris en charge par un encadrement efficace et très élastique, les mandolinistes sont conduits à Voronej par le train. "12 heures pour 500 km, soit environ la vitesse de 50 km/h...". Chose étonnante pour nous, les wagons ont chacun une chaudière à bois... "On était vraiment bien chauffé, confie un musicien. Plus de 30 degrés...".
A Voronej, les mandolinistes sont pris en charge avec le même dévouement. Voronej ? Une ville de 800 000 habitants, au sud de Moscou, sur un affluent du Don. "Nous y avons connu cinq jours de véritable osmose musicale avec les Russes qui nous ont chaleureusement accueillis, et avec les Allemands, d'autres groupes qui participaient au festival". Logés dans une maison de repos, les Romarimontains gardent de ce séjour une impression dominante : celle d'avoir rencontré des hommes et des femmes sympathiques, ouverts, extrêmement accueillants. Et ce malgré les problèmes économiques auxquels la population russe est confrontés, qui se traduisent par des files d'attente, une pénurie chronique. "Musicalement, nous avons été émerveillés par le niveau très élevé de l'orchestre russe, confie Gilbert Zaug. Ce sont des professionnels qui jouent admirablement !".
Le 7 janvier, jour de Noël orthodoxe, ce fut une fête émouvante. "Le plus motivant dans ce voyage, ce fut certainement la relation que nous avons eue avec les gens". De retour en France, les musiciens français gardent ce sentiment d'avoir découvert "une âme particulière, riche, généreuse et spontanée...".
Copyright © novembre 2005
Orchestre de Mandolines de Remiremont. Tous droits réservés.
Réactualisé le
13-04-2006